Ottawa (Ontario)— Le Canada connaît une crise du logement historique, mais le gouvernement NPD-Libéral ne parvient toujours pas à bâtir suffisamment de logements pour les Canadiens. Après neuf ans sous Trudeau, les loyers, les mises de fonds et les paiements hypothécaires ont tous doublé, après que le gouvernement NPD-Libéral a gouverné la pire inflation du logement du G7 par rapport aux revenus.

Aujourd’hui, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) du gouvernement Trudeau a rapporté que le Canada comptait 30 000 mises en chantier de moins en 2023 en raison de la flambée des taux d’intérêt, directement causée par les dépenses inflationnistes de Trudeau. En 2023, la SCHL a enregistré que le Canada avait 240 000 mises en chantier, ce qui représente une baisse de 8 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre est bien inférieur à l’objectif du gouvernement Trudeau de construire 3,87 millions de logements d’ici 2030, ce dont le Canada a besoin pour rétablir l’accessibilité au logement.

Pour aggraver les choses, l’incapacité du gouvernement NPD-Libéral à éliminer les barrières bureaucratiques et à réduire la bureaucratie rend le logement encore plus inabordable. Comme le dit la SCHL dans son rapport, « les problèmes de longue date liés aux coûts et aux retards réglementaires sont des obstacles importants à la croissance de l’offre de logements. » Pourtant, au lieu de s’attaquer à ce problème, le gouvernement NPD-Libéral a donné des milliards de dollars aux mêmes barrières bureaucratiques qui ont causé cet enfer du logement en premier lieu.

Dans certains cas, comme à Toronto et à Vaughan, Trudeau a donné des sommes énormes aux barrières bureaucratiques des gouvernements locaux, qui ont ensuite immédiatement augmenté les taxes de développement. À Toronto, ils ont augmenté les taxes de plus de 20 000 dollars et à Vaughan, moins d’un an après avoir reçu 59 millions de dollars de Trudeau pour réduire la bureaucratie, les barrières bureaucratiques ont augmenté les taxes de développement de 17,5 %. Il n’est donc pas étonnant que le Canada soit le deuxième pays de l’OCDE où les délais d’approbation des projets de construction sont les plus lents. À Vancouver, ces frais d’aménagement et la bureaucratie peuvent ajouter jusqu’à 1,3 million de dollars au coût d’une maison individuelle.

Maintenant, le gouvernement NPD-Libéral a décidé de taxer davantage la construction de logements en augmentant le taux d’inclusion des gains en capital. Comme l’a déclaré la SCHL, « les petits investisseurs fournissent une grande part du financement qui permet la construction d’appartements en copropriété », mais l’augmentation des gains en capital de Trudeau aura pour effet de paralyser cet investissement. Au Québec, la Corporation des Propriétaires Immobiliers du Québec a qualifié cette augmentation de taxe de « coup dur » pour la construction de logements. Mais Trudeau refuse d’écouter.

C’est assez. Seuls les conservateurs de gros bon sens élimineront les barrières bureaucratiques, encourageront la construction de logements et ramèneront des logements que les Canadiens pourront s’offrir.